Transition écologique pour un développement durable

En quatre modules de trois séances, les étudiants découvriront les différents apports des sciences sociales à la compréhension des interactions entre environnement et sociétés. Un premier module, assuré par Élise Capredon, introduira les étudiants aux approches anthropologiques de l’environnement à partir d’une discussion des notions de « nature », « environnement » et « écologie », d’une analyse de la politisation des questions environnementales en Amazonie et d’une réflexion sur les liens entre religion et écologie. Un deuxième module, assuré par Maïa Fansten, portera sur les émotions induites par la catastrophe climatique, la notion « d’éco anxiété » et son intrication avec les enjeux de santé mentale et de politisation des enjeux environnementaux. Un troisième module, pris en charge par Benoît Carini-Belloni explorera les interactions entre environnement et santé, à la fois dans les sphères professionnelles et résidentielles, ainsi que les mobilisations autour de la notion de « racisme environnemental ». Un dernier module, enseigné par Maël Ginsburger abordera la manière dont les enjeux de transition écologique reconfigurent les rapports de pouvoir et les inégalités entre groupes sociaux, en particulier dans la sphère de la consommation, soulevant de nouveaux enjeux de justice sociale. Le cours sera clôturé par une séance spéciale de 4h dédiée à la projection d’un film et à un débat sur une problématique écologique.

Ce cours explore les apports des sciences sociales, en particulier de la sociologie et de l’anthropologie, à l’étude des enjeux environnementaux contemporains. Il examine les concepts de nature, d’environnement et d’écologie, les émotions et mobilisations liées à la crise climatique, les interactions entre environnement et santé, les inégalités écologiques ainsi que les enjeux sociaux liés aux politiques de transition. Son objectif est d’offrir aux étudiants et aux étudiantes des outils pour analyser les dimensions sociales, culturelles et politiques des défis environnementaux, en insistant sur la pluralité des appropriations de l’environnement, envisagé à la fois comme objet de conflit, comme support de rapports de domination et comme vecteur de transformation des autres sphères sociales.