Collectifs, liens, participations

SOCIOLOGIE DE LA GLOBALISATION (24h)

Les global studies font partie depuis une trentaine d’année des grands courants internationaux de recherche en sociologie histoire anthropologie sciences politiques. géographie.
L’objectif de ce cours est d’exposer les différentes théories promues par de grands auteurs tels Beck Castells Cotesta Held Sassen Urry et bien d’autres en illustrant leurs points forts et leurs limites dans l’analyse des sociétés contemporaines aux prises avec les grands processus transnationaux qui souvent dépassent les capacités d’intervention des États-Nation.
En s’appuyant sur le double axiome que tout phénomène contemporain (soit-il social, politique, culturel ou économique) gagne en pouvoir heuristique à être situé dans un contexte scalaire (local/global) d’observation et d’explication d’une part, que le fait global est constitutif des sociétés contemporaines et demande des outils spécifiques d’analyse d’autre part, nous proposerons une réflexion approfondie sur les outils nécessaires à comprendre les phénomènes transnationaux, les risques globaux, les crises globales. Nous monterons ainsi que le paysage global au sein duquel se détachent les faits globaux n’a jamais été aussi désenclavé/connecté/interdépendant et en même temps conflictuel/divisé/fragmenté.
Unifié sur le plan de l’infrastructure globale et de la circulation transnationale, il est néanmoins aussi fortement divisé sur le plan idéologique, des valeurs et de la politique.

CONFIANCE, DÉFIANCE ET COMPLOTISMES

La confiance est souvent présentée comme le ciment des sociétés modernes. On la convoque dans les discours politiques, dans le monde de l’entreprise, dans la sphère familiale ou intime, comme si elle allait de soi.
Pourtant, si tout le monde en parle, rares sont ceux qui s’interrogent véritablement sur sa nature, ses conditions d’émergence et ses mécanismes de fonctionnement.
Aujourd’hui, la confiance est partout — elle fait même l’objet de slogans : les marques comme les responsables politiques revendiquent le besoin d’un « contrat de confiance » avec leurs clients ou leurs électeurs. Mais que signifie vraiment « faire confiance » ? Quels liens entre confiance, fiabilité, vulnérabilité ou encore incertitude ? Et surtout, parle-t-on réellement de la même chose selon qu’il s’agit de confiance en une institution, en un proche, en un expert ou en un système économique ?
Ce cours propose une exploration pluridisciplinaire de la notion de confiance, en croisant les apports de la philosophie, de la sociologie et de l’anthropologie. Il s’agira d’interroger les usages contemporains du mot « confiance » à l’aune d’une société marquée par la défiance, la suspicion et le repli. Pourquoi la confiance est-elle devenue un enjeu aussi central aujourd’hui ? Et que nous dit son omniprésence du fonctionnement et des fragilités de nos démocraties ?