ECTS
3 crédits
Volume horaire
24h
Période de l'année
Semestre 2
Description
S’appuyant sur un large corpus d’enquêtes (qualitatives et quantitatives) françaises et internationales sur les mobilités, les consommations culturelles, les représentations de l’Europe, le nationalisme et la xénophobie d’une part et sur les théoriciens de la socialisation (Schutz, Mead, Park, Elias, Berger, Bauman) d’autre part, ce cours entend explorer les dynamique complexes de l’ouverture vers autrui par le recours à la sociologie du cosmopolitisme. La socialisation cosmopolite peut être définie comme le processus d’apprentissage, par les individus, des dimensions transnationales du monde qui les entoure. Son investigation entend donc répondre à deux questions principales :
a) Par rapport à quelles échelles d’appartenance les acteurs sociaux se situent-ils ? ;
b) Quels contenus prend l’apprentissage de ce rapport entre soi-même et autrui dans les sociétés contemporaines ?
Autrement dit, dans quelle mesure – et à quelles conditions – la nation peut-elle être encore une source de production des imaginaires de l’appartenance et du lien social, dans un monde désenclavé qui semble de plus en plus dissocier les vies individuelles des contextes nationaux de socialisation et où les contacts permanents avec des formes variées d’altérité engendrent une multiplicité de références culturelles et identitaires ?
Heures d'enseignement
- Approfondissement méthodologiqueTravaux Dirigés24h
Informations complémentaires
Bibliographie :
CICCHELLI V., L’esprit cosmopolite. Voyages de formation des jeunes en Europe. Paris, les presses de SciencesPo, 2012.
CICCHELLI V. et OCTOBRE S., L’amateur cosmopolite. Goûts et imaginaires culturels juvéniles à l’ère de la globalisation. Paris, MCC, 2017.
CICCHELLI V. et OCTOBRE S. K-pop, soft power et culture globale. Paris, PUF, 2022.
Dernière mise à jour le 2 octobre 2025