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CINEMA 2 : Croisements disciplinaires « arts, lettres »

  • ECTS

    4 crédits

  • Composante

    Département de Formation Lettres et Sciences Humaines

  • Volume horaire

    36h

  • Période de l'année

    Semestre 2

Description

Groupe 1 : Le cadre et l’espace : de la peinture au cinéma 
Ce cours se propose de réfléchir sur la notion de cadre dans la tradition de représentation figurative
occidentale – du tableau de chevalet au cadrage dynamique des images de film, en passant par la découpe de l’acte 
photographique. 
En tant qu’élément structurant d’images qui donnent à voir un espace compris comme continu et 
homogène, le cadre voit ses fonctions esthétiques évoluer d’un médium à l’autre. Considérant que les images n’ont 
pas toujours été délimitées par un cadre, qu’il s’agisse de l’encadrement des tableaux ou d’une limite assignée à la 
figuration, nous chercherons à comprendre ce que fait le cadre aux images.

Groupe 2 : Cinémas de la subjectivité : autobiographie, autoportrait, essai, poème. 
Ce cours se propose d'interroger les différentes approches et traditions invoquées par le « cinéma à la 
première personne » (et ses commentateurs) en comparant ses procédés avec celui d'autres formes artistiques, 
littéraires ou picturales, qui dépeignent la personnalité d'un auteur : autobiographie, autoportrait, mais aussi portrait 
d'un tiers, installation, essai, poème lyrique... Si le cinéma, art historiquement collectif et se réclamant de 
l'objectivité photographique, semblait par nature occulter l'expressivité personnelle, son hybridation avec d'autres 
formes (qu'on pense aux essais filmiques d'un Chris Marker, aux portraits ou à l'autobiographie en plusieurs 
volumes d'Alain Cavalier, au « cinéma lyrique » d'un Stan Brakhage) a peu à peu transformé son dispositif pour lui 
permettre de dépasser cette aporie : la subjectivité s'y exprime alors en acte. L'analyse historique et l'enquête 
génétique sur les sources et développements d'un « cinéma de la première personne » nous permettra de 
questionner les modalités d'apparition d'une subjectivité dans le cinéma moderne, et de constituer une porte d'entrée vers les subjectivités machiniques et numériques de l'extrême-contemporain. 

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Syllabus

Gr1 . 

PANOFSKY Erwin, La perspective comme forme symbolique (1924) et autres essais, Paris, Minuit, 1975. 
DUBOIS Philippe, L’Acte photographique, Paris, Nathan, 1990. 
AUMONT Jacques, L’Œil interminable, Paris, La Différence, 2007 [1989].

Gr2 .

BELLOUR Raymond, « Autoportraits », Communications, 1988, vol. 48, no1, p. 327-387. 
ODIN Roger, De la fiction, Paris / Bruxelles, De Boeck Université, 2000. 
SITNEY P. Adams, The Cinema of Poetry, Oxford University Press, 2015. 
HAYLES N. Katherine, Lire et penser en milieux numériques. Attention, récits, technogenèses, Ellug, 2018.

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