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Lecture de textes philosophiques

  • ECTS

    3 crédits

  • Composante

    Département de Formation Lettres et Sciences Humaines

  • Volume horaire

    24h

  • Période de l'année

    Semestre 2

Description

Gr. 1 – P. ZAOUI : Rousseau : Les Confessions, livres I à V. 
Quel étrange projet que de se peindre soi-même ! S’agit-il de se montrer ou se dissimuler ? de s’exposer ou de se 
défendre ? de se retrouver ou de se perdre ? de se distinguer ou de se fondre dans l’humaine condition ? Et quels 
bénéfices peut donc y trouver la philosophie ? La lecture des premiers livres des Confessions de Rousseau 
devraient nous aider à répondre à quelques unes de ces questions. 

Une bibliographie sera donnée au premier cours. 

GR. 2 – C. LITWIN : Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Rousseau 
Paru en 1755, le Discours sur l’inégalité est le premier grand texte de la maturité philosophique de Rousseau, et 
certainement celui qui, avec le Contrat social, eut la plus grande influence sur la philosophie politique moderne, la 
théorie sociale et l’anthropologie. C’est aussi un texte faussement facile d’accès, dont le sens a été très tôt 
déformé : Voltaire y voyait déjà un livre écrit contre le genre humain et une invitation à marcher à quatre pattes ! 
En vérité, Rousseau n’idéalise aucunement dans ce texte la figure d’un « bon sauvage », ne soutient aucunement 
quelque idée de retour de l’homme à l’état de nature. Bien plutôt, il procède à une puissante critique de la 
circularité des modes de raisonnement des philosophes qui prétendent fonder les inégalités de l’état civil sur 
l’hypothèse d’un état de nature. Ceux-ci commencent toujours par projeter sur un état de nature supposé les 
contradictions qui caractérisent l’existence humaine dans l’état civil, et justifient ainsi de manière faussement 
tautologique, et en vérité idéologiques, les contradictions de la société en les rapportant à la nature de l’être 
humain. 
Pour rendre compte de l’origine et des fondements des inégalités, il faut au contraire partir de l’hypothèse 
d’un état de nature où les humains mènent une existence résolument étrangère à la vie sociale et à ses
contradictions, puisque ce qu’il s’agit d’éclairer c’est précisément comment les contradictions sociales et les 
rapports de domination se forment de façon graduelle, au gré de progrès techniques, de développements 
économiques, et d’inventions juridico-politiques étroitement liées à l’invention de la propriété. 

Bibliographie : Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, édition de 
B. Bachofen et B. Bernardi, Garnier flammarion, 2011 

Gr. 3 – L. ZIMMERMANN : Platon, Le Banquet
L’objectif du cours sera en premier lieu de lire Le Banquet pour en saisir le cheminement philosophique et pour 
comprendre les concepts qu’il déploie. Ce faisant, il sera nécessaire de lire aussi des extraits d’autres dialogues de 
Platon, extraits qui seront fournis en cours. Mais il s’agira également de prolonger la réflexion sur certains points, 
en particulier sur la question de l’amour, en lisant des textes ultérieurs de l’histoire de la philosophie, jusqu’au 
contemporain. Les extraits nécessaires pour aller vers ces prolongements seront également fournis en cours.

Bibliographie : Platon, Le Banquet, trad. et notes par L. Brisson, G.-F. Flammarion 

Gr. 4 – P. ZAOUI : Nietzsche : Humain trop humain, un livre pour esprits libres. 
Proposant une lecture suivie du premier recueil d’aphorismes de Nietzsche, ce cours se voudrait aussi une 
introduction à l’ensemble de sa philosophie : philosophie d’esprit libre, par-delà bien et mal, sans Dieu, sans Etat, 
transvaluant toutes les valeurs, bref une philosophie inclassable. Car Humain trop humain est aussi la première 
œuvre dans laquelle, rompant avec Schopenhauer et Wagner, Nietzsche devint Nietzsche. 

Une bibliographie sera donnée au premier cours. 

Gr. 5 : P. PETITIER : Georg Simmel, Les Grandes Villes et la vie de l’esprit (Payot, 2018) 
Dans cet essai écrit au début du XXe siècle, le sociologue et philosophe allemand Georg Simmel étudie la façon 
dont l’expérience de la ville transforme notre perception du temps et de l’espace, mais aussi la forme des relations 
entre les individus. À la suite, dans Sociologie des sens, l’auteur analyse comment ces conditions nouvelles 
modifient nos perceptions elles-mêmes, en s’appuyant sur des exemples artistiques et littéraires. 

G. 6 – C. LITWIN : Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Rousseau 
Paru en 1755, le Discours sur l’inégalité est le premier grand texte de la maturité philosophique de Rousseau, et 
certainement celui qui, avec le Contrat social, eut la plus grande influence sur la philosophie politique moderne, la 
théorie sociale et l’anthropologie. C’est aussi un texte faussement facile d’accès, dont le sens a été très tôt 
déformé : Voltaire y voyait déjà un livre écrit contre le genre humain et une invitation à marcher à quatre pattes ! 
En vérité, Rousseau n’idéalise aucunement dans ce texte la figure d’un « bon sauvage », ne soutient aucunement 
quelque idée de retour de l’homme à l’état de nature. Bien plutôt, il procède à une puissante critique de la 
circularité des modes de raisonnement des philosophes qui prétendent fonder les inégalités de l’état civil sur 
l’hypothèse d’un état de nature. Ceux-ci commencent toujours par projeter sur un état de nature supposé les 
contradictions qui caractérisent l’existence humaine dans l’état civil, et justifient ainsi de manière faussement 
tautologique, et en vérité idéologiques, les contradictions de la société en les rapportant à la nature de l’être 
humain. 
Pour rendre compte de l’origine et des fondements des inégalités, il faut au contraire partir de l’hypothèse d’un état 
de nature où les humains mènent une existence résolument étrangère à la vie sociale et à ses contradictions, puisque ce qu’il s’agit d’éclairer c’est précisément comment les contradictions sociales et les rapports de domination se forment de façon graduelle, au gré de progrès techniques, de développements économiques, et d’inventions 
juridico-politiques étroitement liées à l’invention de la propriété. 

Bibliographie :
Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, édition de B. Bachofen et B. 
Bernardi, Garnier flammarion, 2011 

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