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Philosophie morale et politique

  • ECTS

    3 crédits

  • Composante

    UFR des Sciences humaines et sociales - Sorbonne

  • Volume horaire

    4h

  • Période de l'année

    Semestre 6

Description

cette UE abordera la question du passage progressif, au cours des dernières années, d’une « morale substantielle », selon 
laquelle il existe des critères universels de ce qui est légitime ou pas en matière de comportements, à une « morale formelle », selon laquelle ce qui rend légitime un acte serait son cadre contractuel. Ainsi, en éthique de la sexualité, chaque individu 
serait libre de fixer ou de créer ses propres règles et de les confirmer par le biais du consentement Le consentement serait ainsi, non seulement quelque chose qui vient suspendre la sanction – une sanction qui en revanche intervient en cade viol, c’est-à-dire en cas de rapport sexuel non consenti – mais aussi et surtout ce qui permet à chacun de vivre sa sexualité comme il l’entend. Est-ce qu’on peut pour autant affirmer qu’il n’y a que la présence ou l’absence de consentement qui nous permettent de dire si un acte est légitime ou illégitime ?Il en va de même lorsqu’on aborde l’éthique médicale : là où, dans le passé, on avait mis l’accent sur le principe de bienfaisance (les médecins détenant la connaissance de ce qui est le « bien » dans le domaine de la santé), aujourd’hui on respecterait davantage le droit des individus à choisir seuls leur propre « bien » et à prendre eux-mêmes les décisions les concernant (principe d’autonomie). Quelles sont toutefois les limites du consentement éclairé ?

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Heures d'enseignement

  • Philosophie morale et politique Cours Magistral2h
  • Philosophie morale et politique Travaux Dirigés2h

Syllabus

• MARZANO M., L’éthique appliquée, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2017.
• SHERWIN S., Exploring Agency and Autonomy, Temple University Press, 1998.

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