Problèmes de société

dans ce cadre, le cours et le TD qui lui est associé souhaitent familiariser les étudiants avec les approches fondées sur l’usage d’outils tels les échelles, les frontières, les comparaisons dans le but de prendre les distances avec les débats sociaux qui réduisent la globalisation à un jeu à somme nulle entre « gagnants » et « perdants ».En TD, des textes permettront d’approfondir les questions des mobilités, des villes globales, des hybridations et métissages, des rapports entre local et global, du cosmopolitisme.

que nous vivions aujourd’hui dans un monde qui s’est profondément globalisé, cela ne fait plus aucun doute. Toute la question consiste à appréhender les mécanismes transnationaux qui ont conduit à cette forme historiquement inédite d’interdépendance et d’interconnexion entre les sociétés au niveau planétaire et leurs impacts sur le fonctionnement du lien social. Pour résister aux simplifications et usages idéologiques qui conduisent tour à tour à faire l’éloge ou la critique de la globalisation – comme on l’a vu notamment lors de la dernière campagne présidentielle en France –, il convient en revanche de se pencher sur la place de l’État-nation et sur les dynamiques culturelles à l’ère de la globalisation.

• CICCHELLI V., Pluriel et commun. Sociologie d’un monde cosmopolite, Paris, Presses de Sciences Po, 2016.
• CICCHELLI V. & GÉRÔME T., De la mondialisation au cosmopolitisme, Paris, La documentation française, 2011.