Architecture et culture constructives, de la Révolution industrielle à la patrimonialisation

Ce cours magistral est mutualisé, ouvert à la fois aux étudiant.es de master de l’École d’architecture (parcours libre et optionnel) et aux étudiant.es du parcours PSTN-A d’UPC (obligatoire), qui étudient, les uns comme les autres, dans deux bâtiments industriels emblématiques – respectivement l’usine d’air comprimé de la SUDAC et les anciens Grands moulins de Paris – reconvertis en établissements d’enseignement supérieur… Il sera l’occasion d’aborder le patrimoine industriel des XIXe et XXe siècles sous l’angle de l’architecture et des techniques constructives, mais aussi sous l’angle de ses enjeux actuels (destructions, reconversion, mais aussi patrimonialisation).

À travers un grand nombre d’exemples issus de l’histoire de l’architecture, ce cours sera l’occasion d’aborder à la fois les nouveaux programmes architecturaux du XIXe siècle liés à l’industrie (les ponts, les gares, les usines, les expositions universelles, mais aussi les logements ouvriers, etc.), mais aussi leur matérialité (en particulier le métal, le béton et le béton armé, la brique, etc.).

Nous aborderons évidemment ce sujet également sous l’angle de sa patrimonialisation depuis les années 1970.

De la destruction des halles de Baltard au classement du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l’Unesco, nous verrons comment ce type de patrimoine a été pris en compte, quels acteurs ont travaillé à sa connaissance et sa reconnaissance, mais aussi comment se sont développées les pratiques de reconversion et de transformation de ces anciens sites ou bâtiments industriels, et quels en sont aujourd’hui les enjeux sur le plan patrimonial, mais aussi économique, territorial et écologique.