Théorie du pouvoir

La philosophie politique classique a pensé le pouvoir à travers la question de l’Etat suscitant la méfiance des premiers anthropologues critiques de l’évolutionnisme et de l’ethnocentrisme des représentations de l’archaïque. Anarchisme, communisme, ensauvagement démocratique, ou dés[1]institution des appareils d’Etat ont ainsi scandé des positions critiques, de La Boétie à Marx de Reclus à Clastres, de Deleuze à de Castro, en passant par Lyotard, Spivak, Scott, etc. Une pluralité pourtant considérée depuis une provincialisation ou un reversement axial de ce que la tradition politique à retenu comme le Contr’un (Même vs Différences Sud-global vs Nord, Occidental vs Altermondes, stato-centrique rhizomiques, etc.), L’objet de ce séminaire de recherche par la recherche, n’est pas de rendre compte de l’histoire récente des relations entre savoir « mineurs » ou contre-savoirs et hégémonie, mais d‘identifier les régimes du politique qui se dégagent des perspectives alternatives à l’obsession de l’Etat.

Compétences visées

Diagnostiquer une actualité, développer une problématique. Construire un corpus ou une archive considéré depuis une problématisation du pouvoir à partir de l’hétérogène. Sans prétention à l’exhaustivité, le corpus retenu s’organise selon un axe qui va de l’approche conceptuelle à l’approche pratique et se concentre sur des perspectives contemporaines.

Bibliographie indicative

 Le corpus sera discuté en début de séminaire et co-construit avec les étudiants. Une brochure de travail avec méthodologie de l’exposé oral sera distribuée. (Bases des débats actuels P. Clastres. La Société contre l’Etat ,G. Deleuze et F. Guattari, Mille Plateaux ; G.C. Spivak, Les Subalternes peuvent-elles parler ?; V. de Castro, Métaphysique canibale