ECTS
120 crédits
Niveau d'études visé
BAC +5 (niveau 7)
Durée
2 ans
Faculté
Faculté de Santé
Langue des enseignements
Français, Anglais
Présentation
Vous vous intéressez aux impacts de l’environnement sur la santé humaine ?
Devenez un spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires environnementaux en vue d’une carrière professionnelle ou de recherche.
Cette offre de formation, la seule à former à la démarche intégrative d’évaluation des risques, a l’ambition de produire des spécialistes de haut niveau capables d’intégrer les organismes français et européens de recherche et d’occuper les postes à responsabilité dans les agences sanitaires/environnementales françaises et internationales, dans les établissements de santé, dans les administrations de l’État, dans les collectivités territoriales, ainsi que dans les entreprises industrielles à dimension (inter)nationale et les bureaux d’étude.
Objectifs
Ce parcours de Master vise : 1) la maîtrise des méthodes et outils nécessaires à l’évaluation de l’impact sur la santé humaine de l’environnement général et 2) la compréhension des principes et fondements des interventions en Santé – Environnement. Il s’agit plus particulièrement :
- dans l’itinéraire « recherche », d’approfondir les acquis méthodologiques en épidémiologie, expologie, toxicologie et microbiologie pour les appliquer dans le cadre d’un travail de recherche sur une problématique environnementale ou pour développer des méthodes et outils innovants adaptés à l’évaluation des risques sanitaires environnementaux ;
- dans l’itinéraire « professionnel », de construire et utiliser la démarche intégrative d’évaluation des risques sanitaires, d’en interpréter les résultats et de contribuer aux processus de décision.
Compétences visées
-maîtrise des méthodes et des outils toxicologiques, épidémiologiques, microbiologiques et aptitude à les mettre en œuvre pour évaluer l’impact de l’environnement sur la santé humaine ; - capacité à recueillir et synthétiser les informations de la littérature scientifique concernant les effets des agents physiques, chimiques et biologiques présents dans l’environnement ;
- capacité à identifier les conditions d’exposition à ces agents à risques sanitaires potentiels ;
- capacité à appliquer la démarche intégrative d’évaluation des risques à des contextes locaux ;
- capacité à participer à la prise de décision ;
- capacité à participer à la communication scientifique (orale et écrite) et à la dissémination des résultats aux parties prenantes
Programme
Cette formation se déroule sur 2 années, master 1 (M1) et 2 (M2), chacune validée par 60 ECTS. En M1, l’étudiant acquiert un socle de connaissances méthodologiques en probabilités, statistiques et modélisation, recherche clinique et épidémiologique, évaluation thérapeutique, évaluation des risques environnementaux, environnement et santé, droit et économie, langages de traitement des données et recherche documentaire (48 ECTS) et effectue un stage (12 ECTS).
En M2, l’étudiant se spécialise en validant 10 UEs de 3 ECTS, 5 obligatoires (épidémiologie, toxicologie, microbiologie environnementales, expologie , évaluation des risques), 5 à choix, plutôt méthodologiques en itinéraire « recherche » (épidémiologie environnementale, professionnelle, infectieuse, analyses spatiales, risques professionnels et vigilances), plutôt professionnalisantes en itinéraire « professionnel » (vigilance et sécurité sanitaire, gestion des risques, environnements industriel, urbain, intérieur, substances chimiques) et effectue un stage (30 ECTS).
Le planning de la formation est disponible ici.
Sélectionnez un programme
Master 2 Santé publique - Parcours : SPREg
Epidémiologie environnementale
3 créditsEvaluation de l’exposition aux xénobiotiques, agents biologiques et physiques ; exposition professionnelle
3 créditsEvaluation quantitative des risques sanitaires
3 créditsMicrobiologie environnementale
3 créditsToxicologie professionnelle et environnementale
3 crédits5 UE au choix
15 créditsAu choix : 5 parmi 11
Analyses spatiales et systèmes d’information géographique
3 créditsComportements des contaminants dans les milieux
3 créditsEpidémiologie appliquée à l'environnement professionnel
3 créditsÉpidémiologie environnementale approfondie : analyses longitudinales et méthodes de classification
3 créditsEpidémiologie et surveillance des infections associées aux soins (IAS) ; investigation d'épidémie
3 créditsEvaluation des risques liés à l’environnement industriel
3 créditsEvaluation des risques liés à l’environnement urbain et intérieur
3 créditsPrincipes de gestion des risques sanitaires, communication de crise
3 créditsRéglementation des produits chimiques
3 créditsRisques Professionnels et vigilances
3 créditsVigilance et sécurité sanitaire : principes
3 crédits
Stage
30 crédits
Stages et projets tutorés
Dès le M1, l’étudiant effectue un stage de 2 mois équivalent temps plein dans un laboratoire de recherche ou une structure professionnelle œuvrant en santé environnementale. En M2, l’étudiant doit suivre un stage obligatoire, équivalent à une durée de 6 mois, au sein d’équipes de recherche labellisées pour l’itinéraire « recherche » (encadrement par un titulaire de l’HDR) ou en situation professionnelle pour l’itinéraire « professionnel ». Les stages peuvent se faire en France ou à l’étranger. Ils se déroulent sous la direction d’un maître de stage de la structure d’accueil, avec tutorat par un enseignant de l’équipe pédagogique. Une convention fixant les modalités des stages est établie entre les établissements d’inscription et d’accueil de l’étudiant.
Par ailleurs, en M1 et en M2, les travaux d'études et de recherches (analyse d’articles, études de cas, élaboration de protocoles, mise en situation) s’effectuent individuellement ou par groupe d’étudiants encadrés par un enseignant.
Contrôle des connaissances
Chaque UE fait l’objet d’un examen écrit terminal de contrôle des connaissances en M1. Les UEs de M2 donnent lieu à un examen terminal, le plus souvent sous la forme d’une étude de cas ou analyse critique d’un article scientifique du domaine publié en langue française ou anglaise. Elles peuvent aussi être validées par le rendu d’un travail personnel. Une seconde session est organisée, selon les mêmes modalités que la première en M1, avec épreuves orales en M2.
Le stage de M1 donne lieu à la rédaction d’un court mémoire exposant la problématique de santé publique sur laquelle il porte et à une soutenance orale devant le jury présidé par le responsable de l’UE stage. La validation du stage de M2 repose sur l’évaluation et la notation d’un mémoire de stage et de la soutenance orale devant un jury, avec argumentation sur les questions posées.
Par ailleurs, en M1 et en M2, les travaux d'études et de recherches donnent généralement lieu à une présentation orale collective.
Pour connaitre le détail des modalités de contrôle des connaissances et compétences, nous vous invitons à prendre contact avec l’UFR (voir le lien en savoir+)
Aménagements particuliers
Admission
Public cible
Le recrutement est diversifié, associant des étudiants dont l’origine variée constitue un incontestable atout et s’accorde à la dimension interdisciplinaire du champ de la santé environnementale :
- étudiants issus des filières scientifiques de biologie, de chimie, en environnement, etc.
- étudiants issus des filières santé (pharmacie, médecine, médecine vétérinaire, odontologie, sciences infirmières, maïeutique, ….).
Conditions d'admission
- Sélection des candidatures en M1, après examen des dossiers par l’équipe pédagogique, en particulier par le responsable du parcours de M1 préfigurant le parcours « Santé publique et risques sanitaires liés à l’environnement général » de M2 ; sélection basée sur la formation initiale et les résultats aux examens, la motivation appréciée par l’intérêt pour le champ (lettre de motivation, stages, …).
- Sélection des candidatures en M2 : pré-sélection après examen de l’ensemble des dossiers par l’équipe pédagogique ; audition des candidats présélectionnés ; sélection basée sur le parcours, l’adéquation du M1 par rapport au M2 SPREG, les résultats aux examens ainsi que la motivation.
Pré-requis
En M2, les étudiants ont validé un M1, principalement en santé publique et environnement ou en santé – environnement. Mais leur candidature peut aussi être acceptée s’ils sont titulaires d’un M1 en toxicologie, en santé publique-épidémiologie-recherche clinique, ou d’un diplôme d’ingénieur, sous réserve d’une mise à niveau dans les disciplines contributives à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’environnement : toxicologie, microbiologie, épidémiologie.
Modalités de candidature
Retrouvez toutes les informations relatives aux modalités de candidature ici.
Des modalités de candidatures spécifiques peuvent s’appliquer au public de formation professionnelle. Plus d’informations ici.
Le service de la scolarité de la Faculté de Pharmacie de Paris s'assure de la recevabilité du dossier de candidature (documents joints, dossiers complets, antériorité des études pour définir la catégorie de formation initiale/continue, dernière inscription universitaire ou inscription relevant de Campus France).
Les candidatures recevables sont alors transférées au Comité Pédagogique pour la sélection des dossiers.
Droits de scolarité
Les droits d'inscription nationaux sont annuels et fixés par le ministère de l'Enseignement supérieur de la Recherche. S’y ajoutent les contributions obligatoires et facultatives selon la situation individuelle de l’étudiant.
Des frais de formation supplémentaires peuvent s’appliquer au public de formation professionnelle. Plus d’informations ici.
Liens utiles
Et après ?
en M1 : entre 2/3 et 3/4 ; en M2 : >90%
Taux de réussite
Poursuites d'études
Le taux de poursuite en doctorat avoisine 50% des étudiants de l’itinéraire « recherche ». Les étudiants titulaires du Master 2 « Santé publique et risques sanitaires liés à l’environnement général » peuvent ainsi poursuivre en thèse de Doctorat d’université au sein de l’ED 393 « Pierre Louis de Santé publique : épidémiologie et sciences de l’information biomédicale ».
Passerelle
Une réorientation des étudiants est possible. A l’issue du premier semestre de M1, les étudiants ont la possibilité de revenir sur leur choix initial de parcours de M2 et de changer au deuxième semestre. Ultérieurement, la réorientation à l’intérieur de la mention « Santé publique » est envisageable, après examen, au cas par cas, par le comité pédagogique et sous réserve de valider les UEs obligatoires prévues dans le nouveau parcours choisi.
Débouchés professionnels
Le taux d’insertion professionnelle varie de 80 à 90%, voire 100% selon les promotions. Les étudiants ont trouvé un emploi, pour près d’1/3 d’entre eux suite à un stage, pour ¼ par leurs relations professionnelles (enseignants et anciens étudiants – regroupés au sein de l’Association Asperisk des diplômés du master « Santé publique et risques environnementaux »), pour plus d’1/5 par candidature spontanée, les autres, par leurs relations personnelles, les réseaux sociaux, …
Si plus d’1/3 des diplômés sont déjà en poste à l’issue du master 2, pour les autres le délai moyen de recherche de premier emploi est de moins de 5 mois pour 56%, de plus de 12 mois pour 28%.
Référentiel
Référentiel RNCP
39311
International
Mobilité internationale
Les enseignants-chercheurs impliqués dans le parcours « Santé publique et risques liés à l’environnement général» ont un réseau de relations internationales lié à leur participation à des projets européens. Ces coopérations facilitent les échanges d’étudiants et d’enseignants. Près de 20% des inscrits en M1 et 30% des inscrits en M2 viennent d’universités étrangères.
Les étudiants ont la possibilité d’effectuer leur stage à l’étranger et de valider des ECTS à l’étranger, avec l’accord du comité pédagogique.
La formation a aussi pu bénéficier de professeurs invités à l’université Paris Descartes, par exemple le Dr Maryse BOUCHARD, épidémiologiste de l’université de Montréal, le Pr Nadine SALEH, épidémiologiste de l’université libanaise de Beyrouth.
Poursuites d'études à l'étranger
Les étudiants titulaires du Master 2 « Santé publique et risques sanitaires liés à l’environnement général » peuvent poursuivre une thèse de doctorat d’université à l’étranger, en particulier dans le cadre de thèses en co-tutelle, notamment avec le Liban.
Contacts
Lucie Oziol
Responsable(s) pédagogique(s)Cyrille Harpet
Responsable(s) pédagogique(s)Séverine Deguen
Responsable(s) pédagogique(s)
Dernière mise à jour le 7 octobre 2024
A lire aussi
Du vendredi 15 au dimanche 17 novembre 2024, l’université Paris Cité sera présente au Salon européen de l’éducation dédié à l’orientation des jeunes publics.
Dans le cadre de sa stratégie d’établissement, l’université Paris Cité coordonne plusieurs projets visant à accompagner la transformation interne de l’établissement et ses interactions avec le territoire. Parmi ces projets figure FIRE-UP, (renForcer l’Interdisciplinarité et la Recherche d’Excellence pour la société à Université Paris Cité), un programme de transformation axé sur l’innovation interdisciplinaire et l’impact sociétal, dont le site web a été lancé le 31 octobre 2024.
L’Éducation nationale recrute et forme 25 000 professeurs chaque année. Vous avez jusqu’au jeudi 21 novembre 2024 pour vous inscrire aux concours de recrutement d’enseignants de la session 2025.
Avec ses 3050 doctorantes, doctorants et une politique d’attractivité ambitieuse, UPCité s’efforce de rendre ses docteurs visibles et reconnus au-delà du monde académique. À la suite de la remise du rapport sur la valorisation du doctorat dans les entreprises, nous avons rencontré Raphaël Porcher, directeur du collège des écoles doctorales de l’université Paris Cité. Il revient pour nous sur les enjeux et les actions mises en place par l’université pour faciliter l’insertion des doctorantes et doctorants dans le secteur privé, tout en renforçant l’excellence de leur formation.